
Nom du blog :
geneapope
Description du blog :
Histoire générale et locale, anecdotes, poèmes, recettes de cuisine... et divers.
Catégorie :
Blog Société
Date de création :
12.05.2008
Dernière mise à jour :
07.12.2015
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Derniers commentaires RechercheUn jour sur la grève
Entre deux rochers
A l'heure du rêve
Un vieux m'a conté
L'histoire authentique d'un jeune marin
Qui fut sans réplique
Mangé par les chiens.
Quand la nuit tombe sur la ville
Portes closes, dormez Malouins
Les bandits resteront tranquilles
Sur la grève, lâchez les chiens.
Quand tintait Noguette
Pour le couvre-feu
Finissait la quête
Sur les rochers bleus
Gardant le négoce
Du port endormi
Les dogues féroces
Veillaient dans la nuit.
Quand la nuit tombe sur la ville
Portes closes, dormez Malouins
Les bandits resteront tranquilles
Sur la grève, lâchez les chiens.
La belle peu sage
D'un riche bourgeois
Charma au passage
Un marin du roi
Dans la chambre sombre
Attendit longtemps
Pendant que dans l'ombre
Vont les chiens hurlants.
Quand l'amour rôde dans la ville
Dorment en paix les gens de bien
Les amants se tiennent tranquilles
Car sur eux sont lâchés les chiens.
Aller parler au Petit-Prince.
Aller parler au Petit-Prince.
Rencontrer Cendrillon.
Séjourner dans le Nautilus du capitaine Nemo.
Fréquenter Tristan et Iseult....
Poursuivre la quête sans fin du beau et du bon.
S'étourdir dans la spirale éternelle du rêve, dans l'accomplissement d'une félicité achevée.
Honnir le sordide, le laid, le mercantile.
Se trouver entouré d'êtres lumineux, sans fard, sans pensées mauvaises ni basses, le sourire radieux toujours accroché aux lèvres, les yeux brillants, les idées pures, qui d'un geste doux et gracieux vous invitent à partager leur bonté et leur bonheur.
Se laisser emporter dans cet océan éthéré, pour un voyage éternel, parsemé d'escales fabuleuses au-delà du réel, du pensable.
Savoir que plus rien ne vous rendra triste, que nul malheur ne pourra plus vous atteindre, et oublier les contingences matérielles et stériles. Ne plus savoir pleurer, ne plus savoir maudire, ne plus avoir mal.... et ne rien regretter.
"Tu n'as pas les pieds sur terre !
C'est de l'utopie !"
Diront certains.
"Encore un rêveur inutile !
La société ne peut avancer ainsi !"
Diront d'autres.
"C'est une quête noble mais vaine, impossible !
Si on pouvait t'aider !"
Diront ceux qui vous aiment un peu.
Qu'en pensez-vous ? Ne suis-je vraiment qu'un rêveur inutile ?
Tant de choses basses, laides, autour de moi !!
Que de trahisons ! Que de vilénies !
Pourtant je sais... j'espère ne pas être le seul rêveur, le seul utopiste.
Alors... rêver ? Je continue.
Ai-je raison ?
Baleine et trimaran.
Sur l'immense océan,
Violent ou débonnaire,
Glisse le trimaran
Du barreur solitaire.
Au creux des éléments,
Attentif, il ressent
Le travail du gréement
Dans la gifle du vent,
Et sa bruyante haleine.
Quand surgit la baleine
Qui, tout près, fait surface,
Soufflant panache d'air,
Obstruant de sa masse
Un large pan de mer.
L'homme, d'abord prudent,
A chassé toute crainte.
Du cétacé géant
Lui parvient une plainte.
Le gros poisson gémit :
Voyez une orpheline,
Tout mon peuple est maudit,
Partout, on l'extermine.
Pourquoi cette vengeance ?
Quand nous nous sustentons,
Durant notre existence,
Simplement de plancton.
Mais vous, expliquez-moi
Cette course inlassable,
Des semaines et des mois,
Loin des rives et du sable.
Quelle est en vérité
Votre motivation?
Etes-vous rejeté ?
Faites-vous contrition ?
Serait-ce une espérance,
Qui cherche à mûrir,
Ou bien une souffrance,
Qui ne veut pas guérir ?
Et l'autre répondit :
Vous êtes la victime.
Moi je suis le défi,
Mais le défi sublime.
Celui de la conquête
Des espaces nouveaux,
La lune et les planètes,
Horizons sidéraux,
Morts gelés, suspendus
Aux parois verticales,
Navigateurs perdus
Aux voûtes abyssales,
Caveau lugubre, sombre
Où je serai demain,
Si défaille ma main
Et que mon voilier sombre.
Pour ces deux corps errants
Sous même latitude,
Se conjugue, un instant,
La double solitude.
Me Lucien Baumann. Prix du Palais Littéraire, Paris, 1976 - Prix de la fable, 1980.
CNDP
Mon beau bateau corsaire
Vogue, vogue, capitaine
Mon beau bateau corsaire
A largué ses amarres.
Il a quitté le port
Vogue, vogue, capitaine
Il a quitté le port
Vers les îles du Cap Vert.
Le vent gonfle ses voiles
Vogue, vogue, capitaine
Le vent gonfle ses voiles
Nous emmenant plein sud.
Qu'allons-nous rencontrer
Vogue, vogue, capitaine
Qu'allons-nous rencontrer
Pour crier l'abordage ?
Et quelle sera l'escale
Vogue, vogue, capitaine
Et quelle sera l'escale
Où nous ferons bombance ?
Retour les cales pleines
Vogue, vogue, capitaine
Retour les cales pleines
Au port de Lorient.
Familles sur le quai
Vogue, vogue, capitaine
Familles sur le quai
Et surtout Maryvonne.
A quand de repartir
Vogue, vogue, capitaine
A quand de repartir
Mer de Chine ou Cap Horn ?
Je la connais, la solitude
Elle est partout autour de moi
Je m'aperçois avec émoi
Qu'elle est ma seule certitude.
Je la connais, la solitude
Elle s'insinue chaque jour
Chaque heure elle pèse plus lourd
Elle dicte mes attitudes.
Ô toi, la solitude, je t'aime
Ô toi, la solitude, je te déteste !
Elle me plaît surtout la nuit
Lorsqu'à ma table de travail
J'écris, le lis, vaille que vaille
Sans lassitude et sans ennui.
Elle me rend triste aussi souvent
Car je n'ai pas de bon repos
Alors qu'elle me colle à la peau
Chaque jour un peu plus qu'avant.
Ô toi, la solitude, je t'aime
Ô toi, la solitude, je te déteste !
Je vis, je dors, mange avec elle
Elle est ma femme, elle est ma muse
Pendant que les autres s'amusent
Elle ferme sa citadelle.
Mais je ne peux pas la quitter
Que ferais-je sans sa présence ?
Je sombrerais dans la démence
Un marasme non mérité.
Ô toi, la solitude, je t'aime
Ô toi, la solitude, je te déteste !
C'est un fardeau, mais je la garde
Car de choix je n'en ai pas d'autre
On ne sait pas à qui la faute
Quand face à face on se regarde.
La solitude m'habite au plus intime.
JP.B
Ils se trouvaient dans un endroit dont on ne pouvait pas définir les contours.
De la lumière, tendre et douce, comme celle d'un matin de printemps.
Une odeur indéfinissable, senteurs diverses, parfums subtils....
Ils avaient conscience d'être plusieurs, mais ne voyaient pas leurs corps.
Ils se parlaient, mais aucun son ne troublait le silence des lieux.
Ils ne se touchaient pas, mais la présence de l'autre était réelle.
Un temps passa, qui n'avait pas de minutes ni de secondes.
Puis on eut dit qu'un orgue, sorti d'on ne sait où
Emettait une musique que jamais leurs oreilles n'avaient entendue.
Et des images apparurent, irréelles mais précises.
Chacun se reconnut !
C'était leur vie, la vie d'avant, la vie d'en bas !
Ils se voyaient marcher, parler, manger, entourés de gens
Mais tout cela leur paraissait dérisoire, inutile.
Et pourtant c'était bien eux !
Au fur et à mesure que se déroulait la trame de leur existence,
Ils comprirent qu'ils étaient morts !
C'est du moins le mot qu'ils connaissaient pour cet état.
Leurs esprits avaient une substance, invisible, impalpable, mais vraie.
Ceux-ci captèrent des ondes, des mots, des phrases qui ne pouvaient pas exister,
Mais qu'ils comprenaient néanmoins.
On les préparait à un voyage, un périple sans fin au sein des nébuleuses.
Ils pourraient découvrir ce qu'ils voulaient.
Le temps n'existait plus. Rien n'avait plus de limite pour leur quête éternelle.
Mais que chercheraient-ils ? Vers quoi leur présence éthérée se présenterait-elle ?
Ils ne le surent pas, et, dans un souffle, passèrent "ailleurs" !
C'était le premier stade.
Ne me demandez pas la suite, je ne puis vous la dire,
Car je n'ai pas suivi la cohorte invisible,
Et mon esprit revint d'où il était parti.
A nouveau je sentis mon corps, en éprouvais le poids, me sentis respirer.
Mais presque avec regret je me mis à marcher.
On n'avait pas voulu de moi pour le voyage !
Où sont-ils donc partis dans l'espace insondable ?
Nul ne peut le dire qui n'est pas entré dans le second stade.
Est-ce cela l'éternité ?
Pourtant je suis certain que ce n'est pas un rêve.
Alors, que faire ?
Espérer, attendre et attendre encore le prochain appel.
Quand se produira-t-il ?
JP.B