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Nom du blog :
geneapope
Description du blog :
Histoire générale et locale, anecdotes, poèmes, recettes de cuisine... et divers.
Catégorie :
Blog Société
Date de création :
12.05.2008
Dernière mise à jour :
07.12.2015

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Poèmes

LES CHIENS DU GUET

Publié le 16/02/2015 à 06:00 par geneapope

Un jour sur la grève

Entre deux rochers

A l'heure du rêve

Un vieux m'a conté

L'histoire authentique d'un jeune marin

Qui fut sans réplique

Mangé par les chiens.

 

Quand la nuit tombe sur la ville

Portes closes, dormez Malouins

Les bandits resteront tranquilles

Sur la grève, lâchez les chiens.

 

Quand tintait Noguette

Pour le couvre-feu

Finissait la quête

Sur les rochers bleus

Gardant le négoce

Du port endormi

Les dogues féroces

Veillaient dans la nuit.

 

Quand la nuit tombe sur la ville

Portes closes, dormez Malouins

Les bandits resteront tranquilles

Sur la grève, lâchez les chiens.

 

La belle peu sage

D'un riche bourgeois

Charma au passage

Un marin du roi

Dans la chambre sombre

Attendit longtemps

Pendant que dans l'ombre

Vont les chiens hurlants.

 

Quand l'amour rôde dans la ville

Dorment en paix les gens de bien

Les amants se tiennent tranquilles

Car sur eux sont lâchés les chiens.

 

Aller parler au Petit-Prince

Publié le 02/07/2013 à 10:13 par geneapope
Aller parler au Petit-Prince

Aller parler au Petit-Prince.

 


Aller parler au Petit-Prince.

Rencontrer Cendrillon.

Séjourner dans le Nautilus du capitaine Nemo.

Fréquenter Tristan et Iseult....

Poursuivre la quête sans fin du beau et du bon.

S'étourdir dans la spirale éternelle du rêve, dans l'accomplissement d'une félicité achevée.

Honnir le sordide, le laid, le mercantile.

Se trouver entouré d'êtres lumineux, sans fard, sans pensées mauvaises ni basses, le sourire radieux toujours accroché aux lèvres, les yeux brillants, les idées pures, qui d'un geste doux et gracieux vous invitent à partager leur bonté et leur bonheur.

Se laisser emporter dans cet océan éthéré, pour un voyage éternel, parsemé d'escales fabuleuses au-delà du réel, du pensable.

Savoir que plus rien ne vous rendra triste, que nul malheur ne pourra plus vous atteindre, et oublier les contingences matérielles et stériles. Ne plus savoir pleurer, ne plus savoir maudire, ne plus avoir mal.... et ne rien regretter.

 

"Tu n'as pas les pieds sur terre !

C'est de l'utopie !"

Diront certains.

 

"Encore un rêveur inutile !

La société ne peut avancer ainsi !"

Diront d'autres.

 

"C'est une quête noble mais vaine, impossible !

Si on pouvait t'aider !"

Diront ceux qui vous aiment un peu.

 

Qu'en pensez-vous ? Ne suis-je vraiment qu'un rêveur inutile ?

Tant de choses basses, laides, autour de moi !!

Que de trahisons ! Que de vilénies !

Pourtant je sais... j'espère ne pas être le seul rêveur, le seul utopiste.

Alors... rêver ? Je continue.

Ai-je raison ?

 

Baleine et trimaran

Publié le 06/02/2012 à 14:20 par geneapope

Baleine et trimaran.

 

Sur l'immense océan,

Violent ou débonnaire,

Glisse le trimaran

Du barreur solitaire.

Au creux des éléments,

Attentif, il ressent

Le travail du gréement

Dans la gifle du vent,

Et sa bruyante haleine.

Quand surgit la baleine

Qui, tout près, fait surface,

Soufflant panache d'air,

Obstruant de sa masse

Un large pan de mer.

 

L'homme, d'abord prudent,

A chassé toute crainte.

Du cétacé géant

Lui parvient une plainte.

Le gros poisson gémit :

Voyez une orpheline,

Tout mon peuple est maudit,

Partout, on l'extermine.

Pourquoi cette vengeance ?

Quand nous nous sustentons,

Durant notre existence,

Simplement de plancton.

Mais vous, expliquez-moi

Cette course inlassable,

Des semaines et des mois,

Loin des rives et du sable.

Quelle est en vérité

Votre motivation?

Etes-vous rejeté ?

Faites-vous contrition ?

Serait-ce une espérance,

Qui cherche à mûrir,

Ou bien une souffrance,

Qui ne veut pas guérir ?

Et l'autre répondit :

Vous êtes la victime.

Moi je suis le défi,

Mais le défi sublime.

Celui de la conquête

Des espaces nouveaux,

La lune et les planètes,

Horizons sidéraux,

Morts gelés, suspendus

Aux parois verticales,

Navigateurs perdus

Aux voûtes abyssales,

Caveau lugubre, sombre

Où je serai demain,

Si défaille ma main

Et que mon voilier sombre.

 

Pour ces deux corps errants

Sous même latitude,

Se conjugue, un instant,

La double solitude.

 

Me Lucien Baumann. Prix du Palais Littéraire, Paris, 1976 - Prix de la fable, 1980.

CNDP


Vogue, vogue, capitaine

Publié le 24/09/2010 à 01:13 par geneapope Tags : mer
Vogue, vogue, capitaine

Mon beau bateau corsaire

Vogue, vogue, capitaine

Mon beau bateau corsaire

A largué ses amarres.

 

Il a quitté le port

Vogue, vogue, capitaine

Il a quitté le port

Vers les îles du Cap Vert.

 

Le vent gonfle ses voiles

Vogue, vogue, capitaine

Le vent gonfle ses voiles

Nous emmenant plein sud.

 

Qu'allons-nous rencontrer

Vogue, vogue, capitaine

Qu'allons-nous rencontrer

Pour crier l'abordage ?

 

Et quelle sera l'escale

Vogue, vogue, capitaine

Et quelle sera l'escale

Où nous ferons bombance ?

 

Retour les cales pleines

Vogue, vogue, capitaine

Retour les cales pleines

Au port de Lorient.

 

Familles sur le quai

Vogue, vogue, capitaine

Familles sur le quai

Et surtout Maryvonne.

 

A quand de repartir

Vogue, vogue, capitaine

A quand de repartir

Mer de Chine ou Cap Horn ?

La solitude

Publié le 01/09/2010 à 13:01 par geneapope

Je la connais, la solitude

Elle est partout autour de moi

Je m'aperçois avec émoi

Qu'elle est ma seule certitude.

 

Je la connais, la solitude

Elle s'insinue chaque jour

Chaque heure elle pèse plus lourd

Elle dicte mes attitudes.

 

Ô toi, la solitude, je t'aime

Ô toi, la solitude, je te déteste !

 

Elle me plaît surtout la nuit

Lorsqu'à ma table de travail

J'écris, le lis, vaille que vaille

Sans lassitude et sans ennui.

 

Elle me rend triste aussi souvent

Car je n'ai pas de bon repos

Alors qu'elle me colle à la peau

Chaque jour un peu plus qu'avant.

 

Ô toi, la solitude, je t'aime

Ô toi, la solitude, je te déteste !

 

Je vis, je dors, mange avec elle

Elle est ma femme, elle est ma muse

Pendant que les autres s'amusent

Elle ferme sa citadelle.

 

Mais je ne peux pas la quitter

Que ferais-je sans sa présence ?

Je sombrerais dans la démence

Un marasme non mérité.

 

Ô toi, la solitude, je t'aime

Ô toi, la solitude, je te déteste !

 

C'est un fardeau, mais je la garde

Car de choix je n'en ai pas d'autre

On ne sait pas à qui la faute

Quand face à face on se regarde.

 

La solitude m'habite au plus intime.

 

JP.B

Départ interrompu

Publié le 01/09/2010 à 12:47 par geneapope

Ils se trouvaient dans un endroit dont on ne pouvait pas définir les contours.

De la lumière, tendre et douce, comme celle d'un matin de printemps.

Une odeur indéfinissable, senteurs diverses, parfums subtils....

 

Ils avaient conscience d'être plusieurs, mais ne voyaient pas leurs corps.

Ils se parlaient, mais aucun son ne troublait le silence des lieux.

Ils ne se touchaient pas, mais la présence de l'autre était réelle.

 

Un temps passa, qui n'avait pas de minutes ni de secondes.

Puis on eut dit qu'un orgue, sorti d'on ne sait où

Emettait une musique que jamais leurs oreilles n'avaient entendue.

 

Et des images apparurent, irréelles mais précises.

Chacun se reconnut !

C'était leur vie, la vie d'avant, la vie d'en bas !

 

Ils se voyaient marcher, parler, manger, entourés de gens

Mais tout cela leur paraissait dérisoire, inutile.

Et pourtant c'était bien eux !

 

Au fur et à mesure que se déroulait la trame de leur existence,

Ils comprirent qu'ils étaient morts !

C'est du moins le mot qu'ils connaissaient pour cet état.

 

Leurs esprits avaient une substance, invisible, impalpable, mais vraie.

Ceux-ci captèrent des ondes, des mots, des phrases qui ne pouvaient pas exister,

Mais qu'ils comprenaient néanmoins.

 

On les préparait à un voyage, un périple sans fin au sein des nébuleuses.

Ils pourraient découvrir ce qu'ils voulaient.

Le temps n'existait plus. Rien n'avait plus de limite pour leur quête éternelle.

 

Mais que chercheraient-ils ? Vers quoi leur présence éthérée se présenterait-elle ?

Ils ne le surent pas, et, dans un souffle, passèrent "ailleurs" !

C'était le premier stade.

 

Ne me demandez pas la suite, je ne puis vous la dire,

Car je n'ai pas suivi la cohorte invisible,

Et mon esprit revint d'où il était parti.

 

A nouveau je sentis mon corps, en éprouvais le poids, me sentis respirer.

Mais presque avec regret je me mis à marcher.

On n'avait pas voulu de moi pour le voyage !

 

Où sont-ils donc partis dans l'espace insondable ?

Nul ne peut le dire qui n'est pas entré dans le second stade.

Est-ce cela l'éternité ?

 

Pourtant je suis certain que ce n'est pas un rêve.

Alors, que faire ?

Espérer, attendre et attendre encore le prochain appel.

 

Quand se produira-t-il ?

 

JP.B

 

Le Grand Bé.

Publié le 14/12/2008 à 12:00 par geneapope
Le Grand Bé.
Le Grand Bé.

Souvenir de Saint-Malo.

Un îlot de granit, par la mer enserré,
Un roc aride, nu, que la vague écumante
Fouette aux jours de tempête, ou caresse charmante
Aux lumineux rayons du beau soleil doré.

Sur cette île un tombeau, d'une grille entouré,
Surplombe l'Océan, domine la tourmente;
Pas de nom. Une croix qui seule l'ornemente
Montre que là repose un chrétien expiré.

Devant l'immensité, la sublime harmonie
De l'infini des cieux, de la mer infinie,
Le mort voulut cacher son nom pur et brillant.

Mais l'homme se souvient et rompant le silence
Dit au flot qui sans trêve autour du roc s'élance :
- Arrête, ne viens pas troubler Chateaubriand !

Image : Ilôt du Grand Bé, à marée haute, vu des remparts de Saint-Malo.
(Free Software Foundation)

RESTE AVEC LUI.

Publié le 14/11/2008 à 12:00 par geneapope
En moi ton souvenir est toujours bien vivace
Même si ta présence n'accompagne mes jours
Mon coeur garde à jamais pour le tien une place
Mon esprit se souvient quel était ton amour.

Mais cet enfant qui vient tu ne le verras pas
Il se nomme Noé, c'est le fils de ta fille
Jamais tu ne pourras lors de ses premiers pas
L'aider à conforter sa marche qui vacille.

Tu ne seras pas là pour ses premiers sourires
Tu ne sentiras pas t'envahir l'émotion
T'étreindre à chaque instant pour ses pas, pour ses rires
Plus tard pour ses soucis, ses désirs, ses passions.

Tu ne sentiras pas ses baisers infantiles
Ses petits bras fermés tout autour de ton cou
Ses jeux d'apprentissage et ses yeux qui pétillent
Quand un nouveau savoir arrive tout à coup.

Mais pour l'accompagner dans sa vie qui commence
Agrandir un peu plus l'amour de ses parents
Garde non loin de lui ta virtuelle présence
Toi qui nous accompagnes dans les replis du temps.

Nous lui dirons un jour qu'il est un peu de toi
Nous lui raconterons que tu nous a aimés
Même si tu ne peux lui dire avec la voix
Il saura néanmoins que tu l'aurais aimé.

Aide-moi, si tu peux, dans ton monde éthéré
Pour qu'avec ses parents nous lui tendions la main
Pour aplanir ainsi la route, et que Noé
Suive ainsi son voyage le menant vers demain.

Reste avec lui....

A Danièle - 22/02/2002.

RIRE.

Publié le 14/11/2008 à 12:00 par geneapope
Quand soudain fuse ton rire
Saccadé et cristallin
Je suis heureux.

J'aime l'entendre
Et le provoquer
A tous escients.

Il semble me dire
Que tu es bien
Et dans tes yeux

Passent pour moi des choses tendres
De la beauté
Et je me sens

Capable de renoncer à tout
Pour ne t'avoir alors qu'à moi
Car ton rire est par-dessus tout
La parure de ton minois.

Je voudrais te faire rire toujours
Car c'est un gage de mon amour.

Je t'aime.

SECRETS.

Publié le 14/11/2008 à 12:00 par geneapope
Tu m'as dit un jour
Vouloir me confier
Tous tes petits secrets.

Moi je les attends
Très impatiemment
Ce sont de doux secrets.

Que ce sera beau
Lors de les entendre
Secrets de femme.

Dans l'intimité
Toi et moi, tous deux
Secrets d'alcôve.

Que vas-tu m'avouer ?
Sans doute que tu m'aimes
Secrets d"amour.

Et bien d'autres choses
Quand tu me diras
Tous tes petits secrets.

En les attendant
Je t'aime.

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